Donner un nouveau souffle à sa pratique grâce à l’apprentissage continu
Par Sharon Ho
Quand il s’agit d’apprentissage professionnel, Lisa Hodge EPEI n’aime pas se reposer sur ses lauriers. En outre, la directrice d’un centre éducatif du YWCA de Hamilton en Ontario étudie au programme de baccalauréat en sciences appliquées de l’Université de Guelph et s’implique aussi dans l’apprentissage continu grâce à la pratique réflexive et en participant à des comités communautaires.
« L’apprentissage a donné un nouveau souffle à ma pratique, ce qui signifie que je reste à la page, indique Mme Hodge.
« Cela m’a poussée à être honnête quant à mes forces, mes faiblesses et mes aspirations. L’apprentissage continu me permet d’acquérir de nouvelles compétences et d’établir de nouvelles stratégies. De plus, je vois les choses différemment au fur et à mesure que j’en apprends davantage sur la profession d’éducatrice et d’éducateur de la petite enfance. »
Lisa Hodge a beaucoup appris sur le développement des enfants depuis qu’elle a commencé son programme en sciences appliquées.
« Mon regard sur les enfants, la famille, les liens qu’ils entretiennent entre eux et la façon dont ils se soutiennent a changé », déclare Mme Hodge.
Elle est convaincue que le fait de s’impliquer dans l’apprentissage professionnel la rend plus responsable envers les enfants et les familles qu’elle sert, envers son personnel, le YWCA et le secteur de l’éducation et de la garde des jeunes enfants. Mme Hodge pense aussi que cet apprentissage est important parce que ce secteur est en perpétuelle évolution.
« Je pense que le rôle que nous jouons en tant qu’éducatrices ou éducateurs est si important que nous devons toujours apprendre et appliquer ces apprentissages à notre pratique », ajoute-t-elle.
Le programme d’apprentissage professionnel continu (APC) de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance a également changé le regard qu’elle et ses employées portent sur l’apprentissage en tant que tel.
« Il ne s’agit pas de compter le nombre d’heures et le nombre de choses cochées sur la liste de vos apprentissages, précise Mme Hodge. Il s’agit de réfléchir sérieusement, de se fixer des objectifs et de se pencher ensuite sur la façon dont vous vous êtes perfectionné au cours de l’année. »
Pour les EPEI qui ont de la difficulté à participer régulièrement à l’apprentissage professionnel continu, Mme Hodge suggère de considérer l’apprentissage comme du temps pour soi.
« L’APC, c’est bon pour vous », indique-t-elle. Si vous allez vous faire masser pour prendre soin de vous, c’est bon pour vous et pour votre corps. L’apprentissage professionnel continu, c’est à peu près la même chose. C’est bon pour votre pratique et votre profession. »